Ces 4 phrases qui alimentent un cercle vicieux - L'Assiette Nathuro

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Ces 4 phrases qui alimentent un cercle vicieux

Aujourd’hui, je vais vous parler de 4 phrases que j’entends en permanence et qui nourrissent selon moi un énorme cercle vicieux.

Elles déresponsabilisent chaque personne qui les prononce, et la laissent encore plus dans l’inaction et le mal-être.
Et bonne nouvelle, en modifiant ces phrases, on peut changer sa vie…

Voici donc les 4 phrases en question :
– Je n’ai pas le temps
– Je n’ai pas le choix
– Je ne suis pas capable
– C’est trop cher

Ces 4 phrases sont absolument étroitement liées et se nourrissent en permanence entre elles dans un cercle vicieux. Elles alimentent aussi en permanence le cerveau de messages négatifs. Et le cerveau est comme un muscle ; à force qu’on lui répète en boucle certaines phrases, il en fait une vérité et elles ont un impact énorme sur notre bien-être et sur notre capacité à être acteurs(trices) de nos vies.

A travers cet article, j’ai envie de vous vous parler de la responsabilité de chacun d’entre nous. Et je crois qu’aujourd’hui, il est beaucoup question de cela : nous sommes totalement déresponsabilisés dans chacun de nos actes, et nous rejetons sans cesse la faute à l’extérieur : la société, les autres, le gouvernement…mais pourtant, je pense que dans la vie.

Nous sommes nombreux à avoir envie que les choses changent. Mais pour autant, chacun à notre niveau, nous n’avons pas forcément envie de changer des choses de notre quotidien, et c’est là où le bât blesse.

I – Première phrase : je n’ai pas le temps

La phrase que j’ai certainement le plus entendu en consultation !

Pourtant, comment expliquer que nous disposons tous du même temps de 24h dans une

journée, que certain(es) arrivent à trouver le temps de cuisiner et d’autres pas du tout ? (Alors ici, je fais bien la séparation entre les personnes qui assument totalement de ne pas avoir envie de prendre du temps pour cuisiner et celles qui aimeraient le faire et qui en souffrent).

J’y vois plusieurs causes :

1. Le temps n’est pas alloué à ce qui est vraiment important pour soi

Le problème n’est pas le manque de temps mais les priorités que l’on se donne.

En fonction de ce que l’on fait et de ce que l’on a besoin de faire, on peut alors se retrouver en décalage total entre ses besoins et envies profondes et la manière dont on vit, ce qui génère un mal-être important.

Quelques exemples :

– Si votre priorité est de vous sentir mieux, de rééquilibrer votre alimentation mais que vous ne vous y mettez jamais, vous vous sentirez peut-être en colère contre vous-même de ne pas y arriver. Pire, vous culpabiliserez et vous sentirez nul(le) de ne pas réussir.

– Si votre priorité ou votre envie profonde est de passer du temps avec votre famille, vous vous sentirez frustré(e) et culpabilisé(e) de ne pas le faire. Voire peut-être très triste.

– Si votre priorité ou votre envie profonde est de prendre soin de vous via une activité physique, vous vous sentirez en colère de ne pas le prioriser dans votre agenda. Vous culpabiliserez et vous direz “Allez demain, le weekend prochain, après les vacances…je m’y mets sérieusement », sans jamais passer à l’action.

Si vous êtes dans ce cas, vous le vivez peut-être très mal.
Alors, je vous en ai déjà parlé mais je vous (ré)invite à faire ces 2 exercices tous simples si vous avez vraiment envie de vous trouver du temps :

a. Lister toutes les tâches que vous faites et vous mettre honnêtement face à chacune d’entre elles : sont-elles toutes absolument nécessaires ? Est-ce qu’il y a des tâches qui peuvent être déléguées voire supprimées ? (je vous dis ça parce que pendant longtemps j’ai repassé mes culottes, indispensable non ? ) Mieux les répartir au sein de la famille ? Est-ce que le soin que vous apportez à certaines d’entre elles peut être allégé ? (parfois on se met trop de pression).

b. Aller dans les paramètres de votre téléphone et regarder le temps passé sur chaque application : quelles sont les endroits où vous pouvez récupérer du temps ? Pinterest ? Facebook ? Instagram ? Tik tok ? Autre ? On sait tous que l’on passe, sans s’en rendre compte, beaucoup de temps sur le téléphone. Vous pouvez aimer y aller bien sûr mais si vous manquez de temps pour quelque chose qui vous tient à cœur, comparez. Que préférez-vous ? A quoi voulez-vous allouer votre temps ? Qu’est-ce qui est vraiment important pour vous ? Que décidez-vous ? Engagez-vous, décidez et signez un contrat avec vous-même.

2. La résistance au changement du cerveau

Avez-vous remarqué parfois que nous dégainons un « Je n’ai pas le temps » à la vitesse de la lumière, sans même avoir pris le temps d’y réfléchir, comme si nous étions en mode robot ? Et sentez-vous parfois dans votre corps la panique à l’idée même de vous rajouter une tâche ?

Changer ses habitudes demande un peu de patience et le cerveau a horreur de cela. Je vous renvoie à cet article que j’avais déjà écrit sur le sujet : « Pourquoi est-ce si compliqué de faire simple ? »

En réalité, il ne s’agit pas de se rajouter des tâches mais plutôt de modifier sa façon de faire et de s’organiser. Tout comme dans les placards où l’on remplace un aliment par un autre, on remplace une façon de faire par une autre. Mais c’est très inconfortable pour notre cerveau qui perd le contrôle. Dans toute modification, il y a une part d’inconfort qu’il faut accepter. Cela ne dure pas longtemps et c’est un moment où se laisser porter sans jugement sur soi (« je suis nul(le), je n’y arriverai jamais…) est important.

3. On supporte mal les efforts

Cette cause est très liée à celle juste au-dessus : nous sommes tellement assistés de partout aujourd’hui que l’on a du mal à accepter de fournir des efforts : on veut tout, et surtout tout de suite ! (super chanson de Zazie d’ailleurs « On veut tout et tout de suite, on fait tout aller vite, et que ça saute ») Mais le corps n’est pas une machine, il lui faut du temps pour comprendre que les choses ont changé. Il faut un peu de temps pour mettre en place de nouvelles habitudes. On ne peut pas avoir des résultats dans la minute !

Face à cela, arrive alors la fameuse phrase d’excuse : « Je n’ai pas le temps ! » 😊

Le souci aussi aujourd’hui, c’est que l’on veut tout changer d’un coup. Alors que fournir graduellement des efforts dans différents domaines (alimentation, activité physique, gestion du système nerveux, sommeil) va vous permettre de vous prendre en charge de manière globale et vous serez moins focalisé(e) sur une seule chose. Le fait de réussir ces petites choses les unes derrière les autres vous encouragera et vous emmènera dans un cercle vertueux. Comme un effet domino !

Commencez petit et installez des habitudes. Un grand verre d’eau au réveil, et c’est tout pour l’instant. Quand c’est devenu un automatisme, étirez-vous au réveil dans votre lit. Quand c’est devenu un automatisme, commencez à abaisser votre consommation de sucre et ainsi de suite…

4. On se trompe sur ce qu’est la cuisine saine

Enfin, je me rends compte à quel point il y a cette énorme croyance : on confond la cuisine élaborée du cuisinier et la cuisine simple et saine du quotidien qui relève davantage de l’assemblage d’aliments.

Associer 3 ingrédients dans une assiette est rapide et est à la portée de chacun. En revanche, vous avez peut-être la croyance que cela va être compliqué, long, onéreux, pas bon…mais il s’agit uniquement d’une croyance. Ouvrir une boîte de maquereau avec une tranche de pain et se couper deux endives n’est pas long ! C’est plus le manque d’idées qui fait perdre du temps que la cuisine en elle-même.

Voici donc le premier message que je voulais vous faire passer au sujet du temps pour ne plus en subir le manque :
– Définir vos priorités et ce que vous voulez vraiment
– Choisir en conscience ce à quoi vous voulez allouer votre temps

Reprendre son pouvoir sur le temps demande un peu de discipline et de routine. On commence par remplacer le “Je n’ai pas le temps” par “Je ne prends pas le temps” ; dans votre cerveau, cela peut tout changer.

Parce qu’on se responsabilise et on fait des choix sur ce à quoi on souhaite vraiment allouer son temps et qui est important pour soi.

Objectif : je remplace la phrase “Je n’ai pas le temps” par “Je ne prends pas le temps”

II- Seconde phrase : je n’ai pas le choix

C’est une phrase très liée à la première car on parle bien de choisir ce que l’on veut faire de son temps. De nombreuses situations dans la vie, même les plus extrêmes, m’ont montré que l’on a toujours le choix, et attention…ça va piquer : même parfois, ne pas se laisser le choix…est un choix ! Pfiou ! Vous m’avez suivie ? 😅

Je m’explique avec des exemples un peu trashs mais très parlants :

– C’est l’histoire de deux personnes qui ont le même handicap, une le vit très mal et pense qu’elle n’a pas d’autre choix que de se laisser aller, et l’autre décide de vivre avec et d’en faire une force.

– C’est l’histoire de deux étudiantes dans la précarité : une choisit d’aller travailler tous les weekends et se serre la ceinture au quotidien, et l’autre décide de s’inscrire sur un site pour être Escort girl et “vend” son corps 900€/weekend à un homme de 65 ans, pour pouvoir « vivre la vie de ses rêves ».

– C’est l’histoire d’une infirmière qui décide de prendre sa vie en mains et de sortir d’un métier qu’elle ne supporte plus. Elle est maman solo et elle décide de se former à la naturopathie sur les weekends pendant 3 ans, alors qu’elle travaille plus de 50h/semaine. Elle en bave, a du mal à boucler les fins de mois mais elle y arrive ! Sa collègue exactement dans la même situation fait le choix de s’épuiser au travail et se plaint sans cesse, sans absolument rien changer dans sa vie.

Ces trois histoires sont des histoires vraies. La différence entre tous ces personnages, c’est que dans une même situation, ils ont fait des choix différents.

Aucun n’est à juger, on s’en fiche. Ce qui compte, c’est d’assumer les choix que l’on fait. Je n’ai pas envie de changer mon quotidien qui me déprime ? Pas de souci ! Mais je l’assume.

Se dire « je n’ai pas le choix », c’est accepter de perdre la main sur sa vie et la plainte ne vous amènera malheureusement qu’une perte d’énergie et de temps.

Aujourd’hui j’ai toujours le choix entre scroller 20 minutes sur mon téléphone ou :
– Me préparer un repas
– Aller marcher
– Aller m’étirer et faire des respirations

Objectif : Je remplace la phrase “Je n’ai pas le choix” par “Je fais le choix de…”

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III - Troisième phrase : je ne suis pas capable

Combien de fois en consultation, alors que je proposais à mes clients de modifier leur petit- déjeuner bourré de sucre, ils me répondaient avant même que j’ai fini ma phrase : “Ah non, je ne peux pas !” (juste après un « je n’ai pas le temps » 😅) alors qu’ils n’avaient même jamais essayé…

Nous sommes absolument tous capables de soulever des montagnes, c’est juste que l’on ne nous l’a pas appris et que l’on ne le sait pas. On se concentre sur notre incapacité à faire des choses au lieu de se concentrer sur nos ressources. On ne regarde qu’un côté de la pièce et on ne voit pas les possibles de l’autre côté.

Modifier mon petit-déjeuner sucré et avoir l’hygiène de vie que j’ai aujourd’hui, je n’aurai jamais cru en être capable. Je pleurais certains matins face à mon œuf. Ce qui me faisait tenir, c’était cette volonté de guérir en moi. Aujourd’hui, je ne saurais plus me passer de mes œufs et j’adore ça ! Cela m’a demandé des efforts et j’en étais capable.

Comme chacun d’entre vous, vous êtes capable de tout et bien plus encore, peut-être que vous allez chuter, vous relever, rechuter…mais vous allez avancer sur le chemin du bien-être et vous serez de mieux en mieux dans votre corps, dans votre tête. Et à un moment, vous ne ferez même plus d’efforts, ce seront des automatismes gravés en vous !

Pour moi, l’équilibre se trouve entre bienveillance et discipline. Je sais reconnaitre la différence entre quand je ne suis pas capable de faire quelque chose car mon corps me demande du repos et la flemme de faire les choses. Si c’est la fatigue, je suis bienveillante et je m’écoute, si c’est de la flemme, je me mets un coup de pied aux fesses.

Objectif : Je change “Je ne suis pas capable” en “Je vais essayer et je vais y arriver !”

IV- Quatrième phrase : c’est trop cher !

Avec l’inflation, on entend beaucoup cette phrase. Et c’est vrai que le coût de la vie a drastiquement augmenté et que nous sommes tous impactés.

Mais sur certains produits, la vérité est un peu différente : ce n’est pas trop cher, c’est juste que vous n’avez peut-être
temporairement pas les moyens de vous offrir telle ou telle chose. Et cela change tout !

Quant à l’hygiène de vie :
– Marcher est gratuit
– Prendre chaque jour la lumière à l’extérieur est gratuit
– Se coucher plus tôt sans son téléphone à la main est gratuit
– Marcher pieds nus dans l’herbe est gratuit
– S’hydrater correctement chaque jour est gratuit
– Mastiquer est gratuit
– Prendre chaque jour un temps pour s’étirer et respirer est gratuit

J’entends souvent que bien manger coûte cher et je ne suis pas forcément d’accord avec cela. Tout dépend ce que l’on entend derrière « bien manger ». Manger des légumes de saison et des aliments bruts et simples ne coûte pas forcément cher.

Ce qui coûte cher, c’est de ne pas planifier ses menus, de consommer des produits ultra- transformés (30% du coût représente l’emballage), de se faire livrer chaque jour des plats tous prêts, de manger des choses dont le corps n’a pas besoin. Les purées d’oléagineux, les graines multiples…ne sont absolument pas obligatoires dans une alimentation saine.

Si nous sommes totalement honnêtes avec nous-mêmes, nous trouvons toujours le moyen d’avoir de l’argent pour ce qui nous tient à cœur (et on s’en fiche si c’est un téléphone, des vêtements ou de l’alimentation bio), on sait trouver les ressources.

Les accompagnements qui sont là pour vous aider et vous encourager ne coûtent pas cher, c’est juste que vous n’avez pas la possibilité peut-être pour l’instant de vous les offrir.

Ce ne sont pas des dépenses, ce sont des investissements pour votre santé, à vous de choisir si c’est important ou pas pour vous. Et si cela l’est et que ce n’est pas possible dans l’instant, changez la phrase et demandez-vous comment vous pouvez faire pour y arriver. Vous nourrirez ainsi l’abondance et non le manque.

Objectif : Je remplace la phrase “C’est trop cher” par “Je n’ai pour l’instant pas les moyens, comment puis-je faire pour y arriver ?”

En conclusion

Si vous regardez de plus près les 4 phrases, voyez-vous les différences ?

– “Je n’ai pas le temps” face à “Je ne prends pas le temps”
– “Je n’ai pas le choix” face à “Je fais le choix de…”
– “Je ne suis pas capable” face à “Je vais essayer et je vais y arriver”
– “‘C’est trop cher” face à “Je n’ai pas les moyens aujourd’hui, comment je peux faire pour y arriver ?”

La différence, c’est que sur la seconde partie de phrase, si vous regardez bien, vous reprenez votre pouvoir. Vous n’êtes plus dans quelque chose de subi, vous reprenez la main et le message envoyé à votre cerveau est complètement différent. Donc le résultat sera complètement différent.

C’est pour cela que modifier ces 4 phrases au quotidien peuvent avoir un impact important sur le mental, c’est ce qui s’est passé dans ma vie.

Avoir le pouvoir sur sa vie, en être acteur(trice), c’est la clef pour être heureux(se) !

Personnellement, je pense qu’il est plus que temps que chacun reprenne sa responsabilité et
son pouvoir d’agir sur sa santé et son hygiène de vie.

Les maladies dites de civilisation explosent et sont la première cause de mortalité dans le monde aujourd’hui. Pourtant, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les cancers pourraient être évités dans la majorité des cas (70% des cancers colorectaux pourraient être évités grâce à l’alimentation). L’OMS dit que 40% des cancers tous confondus pourraient être évités grâce à l’hygiène de vie. L’obésité explose, nos enfants souffrent d’être gavés au sucre et aux écrans. Est-ce de ce monde-là dont nous avons vraiment envie ? D’un monde de personnes malades, souffrants et malheureux ?

Nous passons notre temps à courir après le temps, à vouloir faire rentrer toujours plus de choses dans nos quotidiens déjà blindés en nous épuisant littéralement un peu plus chaque jour. On en a même fait une norme. On a accepté le stress, le fait de courir partout et la fatigue comme une “normalité” de notre société. Or, ce sont des signaux d’urgence envoyés par notre corps pour nous signaler qu’il est en stress, qu’il va mal et qu’il faut prendre soin de lui.

Parce qu’aujourd’hui, la santé c’est comme le climat, il faut frapper fort pour faire prendre conscience aux gens que ça ne va pas. Que les modes de vie sont totalement déconnants.

Choisir où vous décidez de mettre votre énergie peut changer votre monde. Et lorsque chacun aura changé son monde, le monde changera.

La différence entre ce que vous êtes et qui vous voulez être, c’est ce que vous faites !

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