L'intérêt pour les personnes hypersensibles de se désaccoutumer du sucre - L'Assiette Nathuro

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L'intérêt pour les personnes hypersensibles de se désaccoutumer du sucre

Nous savons tous aujourd’hui, que le sucre a un impact très important sur notre santé et qu’en manger trop est délétère pour l’organisme. Ce qui est encore plus vrai pour les personnes hypersensibles ! De par leur tempérament particulier et le stress qu’il engendre, elles ont tendance à avoir une alimentation hyper glucidique avec des rages de sucre à la clef ! Mais pourtant, au fil des consultations et des discussions, je me rends compte aussi que beaucoup d’informations sont méconnues sur le sujet, et c’est pourquoi j’ai décidé de commencer à vous en parler dans ce premier article.

C’est un sujet très vaste et je vais aujourd’hui m’attarder seulement sur l’intérêt de sedésaccoutumer du sucre pour les personnes hypersensibles (mais ce ne sont pasles seules !).

«  Consommer des glucides de manière excessive a malheureusement des effets délétères sur la santé »

Mais pourquoi avons-nous cet attrait inné pour le sucre ?

Tout simplement parce qu’il est essentiel à la vie !

Le sucre fait en effet partie du groupe des nutriments indispensable à la vie, puisque c’estlui qui fournit de l’énergie à nos cellules, et plus particulièrement aux muscles et au cerveau. Ce dernier consomme à lui seul 120g de glucose par jour, soit l’équivalent de 24 cuillères à café de sucre !

Comme son rôle est capital, l’être humain est biologiquement programmé pour en apprécier le goût et le reconnaitre. Cette appétence innée pour le sucre est ce qui a permis à l’être humain et aux animaux de ne pas s’empoisonner avec des substances dangereuses et de maintenir la survie de l’espèce.

Détecté par la langue, le goût sucré va ainsi atteindre sans encombre nos récepteurs de goût, qui vont, à leur tour, renvoyer au cerveau la saveur sucrée. En cas d’hyperesthésie (sensibilité très importante très fréquente chez les hypersensibles) et notamment du goût, plus fort encore sera l’attrait pour le goût sucré.

Cependant, même si nous sommes « programmés » dès la naissance pour consommerdes aliments sucrés, consommer des glucides de manière excessive a malheureusement des effets délétères sur la santé (sur lesquels je m’attarderai plus loin).

En effet, la consommation excessive de sucre, de glucides ou d’alcool perturbel’organisme et engendre des sautes d’humeur, ce dont n’ont surtout pas besoin lespersonnes hypersensibles, déjà très vulnérables au stress et facilement en sur stimulation !

Le sucre fait partie des excitants à limiter dans leur alimentation et pour unebonne hygiène de vie en général.

Notre attrait est inné mais il n’est pas irréversible.Il est possible de déshabituer le palais dugoût du sucre en cessant d’en manger, pour abaisser le seuil de perception de goût, et reprendre ensuite de bonnes habitudes (on ne le supprime pas à vie !).

Bonne nouvelle : environ trois semaines suffisent à stopper la dépendance au sucre !

Comme toute accoutumance (certains scientifiques parlent de drogue « dure » en parlant du sucre), il sera important de ne pas reprendre les anciennes habitudes délétères. Mais vous aurez acquis tellement de bénéfices que vous n’en aurez plus envie et même s’il y aquelques rechutes possibles, votre corps cherchera toujours à revenir vers cet état de bien-être !

Par rapport à mon expérience personnelle d’hypersensible ex accro au sucre, je note par moments (surtout dans les moments de stress) une certaine « fragilité » après un sevrage du sucre datant de bientôt 3 ans. Je sais qu’il est important pour moi dans ces moments, d’avoir d’autres leviers pour m’aider à passer ces caps.

C’est alors tout l’intérêt de l’hygiène de vie globale avec tous les piliers sur lesquels elle s’appuie (nutrition mais aussi micro nutrition, aromathérapie, phytothérapie, outils de gestion du stress…). Pour se désaccoutumer du sucre, il est possible de s’aider avec différentes techniques et outils d’autant plus que l’addiction est importante et est installée de longue date.

L’industrie agro-alimentaire a bien compris le mécanisme de dépendance au sucre avec la sécrétion de la dopamine, hormone du plaisir, et elle développe de plus en plus desproduits qui surexcitent les sens gustatifs avec du sucre, du sel et du gras.

Ainsi, malgré parfois toute leur bonne volonté, les personnes peinent énormément à sesortir de leur dépendance au sucre ! Donc surtout, arrêtez de culpabiliser !

Les effets délétères du sucre sur notre santé

De manière générale :
– Le sucre est acidifiant et inflammatoire pour l’organisme (inflammation chronique)
– Le sucre en excès favorise la prise de poids
– Les cellules cancéreuses se nourrissent de sucre
– Il appauvrit les réserves en magnésium et calcium
– Il perturbe l’équilibre hormonal

Le sucre a également un impact sur la plupart de nos organes, altérant le bon fonctionnement de chacun d’entre eux :

Le foie : il reçoit de trop grandes quantités de fructose (un des composant principal dans les produits transformés notamment) qu’il ne sait pas gérer, d’où le développement de maladies telles que le « foie gras » (ou stéatose hépatique non alcoolique).

Les dents : le sucre acidifie l’organisme et attaque l’émail des dents. Une dentiste me disait justement l’autre jour qu’ils assistent à une explosion de caries chez les enfants !

La peau : ne pensez pas que vos problèmes de peau sont juste liés aux hormones, ce n’est pas toujours le cas ! L’alimentation joue un rôle important dans les problèmes de peau ; la consommation de sucre, en faisant élever le taux d’insuline, stimule la production de sébum, qui ne peut alors plus être éliminé normalement. Même si les adolescents traversent des fluctuations hormonales qui impactent leur peau, l’alimentation joue un rôle important également. Trop de sucre, de produits transformés… vont aggraver la situation !

L’estomac : une consommation importante de sucre entraîne des fermentations et des aigreurs d’estomac

Le cœur : lorsque le sucre est stocké de manière trop importante dans les cellules adipeuses, il élève les triglycérides (acides gras, qui, en quantité normale, constituent une des principale réserves d’énergie du corps) de manière anormale et fait monter le taux de cholestérol.
Les céréales petit déjeuner « santé » et barres de céréales classiques que l’on pensebons pour la santé, font partie de ces aliments qui élèvent le taux de triglycérides.

Le cerveau : le sucre crée des hypoglycémies réactionnelles : à chaquefois que le taux de sucre s’élève brutalement dans le sang, il s’en suit une chute tout aussi brutale, qui va générer un besoin rapide de manger du sucre. Et en avant les montagnes russes avec fringales, fatigue, stress et irritabilité à la clef !

Le pancréas : lorsque nous mangeons trop d’aliments qui font monter rapidement la glycémie, le pancréas va alors sécréter une hormone, l’insuline, qui sert à ramener le taux de sucre dans le sang à la normale. Sauf qu’à terme, les cellules peuvent devenir résistantes à cette hormone et ne plus réagir : le glucose (sucre), au lieu d’entrer dans les cellules reste alors dans le sang, ce qui entraîne, du surpoids, de l’obésité, et glisse peu à peu vers du diabète de type 2. Le pancréas produit alors de plus en plus d’insuline pour pallier à cette résistance et s’épuise peu à peu.

La flore intestinale : peut-on encore aujourd’hui ignorer l’importance de l’intestin comme 2e cerveau (certains scientifiques parlent même de 1er cerveau) dans le fonctionnement de notre corps ?
La plupart des maladies chroniques et bon nombre de symptômes aigus sont en lien avec notre système digestif, notre flore et notre alimentation.
L’intestin joue donc un rôle primordial dans notre santé et dans le maintien de celle-ci.

Tout est question d’équilibre ! Dans notre corps, des bonnes et des mauvaises bactériescohabitent dans une belle unité, chacun faisant ce qu’il a à faire.

Sauf que le sucre nourrit les mauvaises bactéries de la flore intestinale, et là, lesennuis peuvent démarrer et aller très loin !

L’équilibre est alors rompu et les mauvaises bactéries envahissent tout l’espace.

Dans mon expérience personnelle, j’ai eu à gérer une candidose digestive et croyez-moi, cette maladie est extrêmement difficile à vivre et à éradiquer ! Le mieux est donc dene pas la laisser s’installer !

Une flore déséquilibrée entraîne de nombreuses conséquences (et nous n’en sommesqu’au début des découvertes) :

  • Baisse des défenses du système immunitaire (les mauvaises bactéries altèrent le fonctionnement de l’intestin, qui produit 70% de nos défenses)

  • Cette altération de l’intestin génère un risque de perméabilité intestinale (la muqueuse de l’intestin s’enflamme, elle écarte les jonctions serrées qui servent de barrière. L’intestin devient alors comme une «passoire» (ou poreux). Des indésirables se retrouvent alors dans la circulation, là où ils ne devraient pas aller, ce qui génère une réaction du système immunitaire qui ne les reconnaît pas).

  • Les études actuelles menées montrent également le lien entre l’intestin et des maladies auto-immunes, l’autisme, la dépression…nous n’avons pas fini de découvrir la richesse et l’impact de cette flore !

Bien sûr, le sucre ne représente pas à lui seul une cause d’hyperperméabilité intestinale, mais il va être l’un des facteurs impliqué. Le stress, les médicaments, les perturbateurs endocriniens…mais également l’alimentation moderne, non adaptée à notre corps, les additifs, les conservateurs, le tabac, l’alcool, le sport intensif…la liste est longue !

Donc prendre soin de son intestin est une priorité dans l’hygiène de vie.

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Et alors, quel est l'intérêt de se désaccoutumer du sucre ?

Ou je devrais dire plutôt, quels sont les intérêts de se désaccoutumer du sucre car ils sont très nombreux !

Une belle énergie retrouvée : fini les fringales, les coups de pompe, la fatigue, le stress…mais aussi une nette amélioration du syndrome pré-menstruel et des bouffées de chaleur

Plus de goût : le sucre masque énormément le goût des aliments. Nos papilles gustatives se renouvellent toutes les semaines environ. Ainsi, vous serez surpris de (re)découvrir le goût de certains aliments !

Une peau plus belle, plus lumineuse : voire la disparition d’acné rebelle

Une perte de poids : ce n’est pas forcément le but premier recherché, mais la désaccoutumance du sucre fait perdre du poids.

Renforcement du système immunitaire : donc moins de rhumes, d’allergies…moi qui passait mes hivers chez le médecin et le printemps chez l’allergologue, aujourd’hui, plus rien ! Aucune allergie ce printemps pour la première fois et pas vu le médecin depuis 3 ans pour un rhume !

Amélioration de la flore : moins de pulsions, moins de stress, et un transit qui se rééquilibre. Mais également moins de migraines, maux de tête, sinusites, mycoses, inflammation, cystites…moins d’inflammation en général.

En conclusion, vous avez donc compris que le sucre est un excitant et pro inflammatoire.

Les personnes hypersensibles sont particulièrement touchés par cette problématique du sucre (même si aujourd’hui, tout le monde est concerné !). Leur tendance dhyper empathiques les pousse à adopter une alimentation hyper glucidique pour se protéger de la surcharge des sens et des énergies négatives. Elles semblent également souffrir davantage de troubles digestifs et d’une difficulté à supporter les aliments excitants ou acidifiants, dont le sucre fait partie. Un des spécialistes sur l’hypersensibilité, Judith Orloff, a noté que les personnes hypersensibles semblent également très sujettes à l’hypoglycémie.

En conclusion, j’espère vous avoir apporté des informations avec ce premier article sur le sucre, et vous avoir donné envie de réfléchir à l’intérêt d’apprendre à limiter votre consommation ! J’y reviendrai plus longuement prochainement, pour vous parler des différents sucres. Car nombreux sont ceux qui pensent manger peu de sucre, et en engloutissent en réalité une grande quantité sans le savoir !

Dans un prochain article, je vous expliquerai les différences entre les différents sucres et leur impact sur le fonctionnement du corps.

Et oui, il est vraiment possible de manger et sain ET se faire plaisir mais cela implique de changer quelques habitudes et notre cerveau n’aime pas cela ! A vous donc de doser labalance bénéfices/risques sur ce changement, vous êtes le seul maître à bord !

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Je vous dis donc à très bientôt !!! <3

Nathalie – L’assiette Nathuro

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